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Message  Sofja Mar 28 Mai - 9:20

Présentation du Vicomté 138971BELLEGARDE
Sofja
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Message  Sofja Mar 28 Mai - 9:21

Bellegarde / Bèla Garda

Présentation du Vicomté 799544274 ~~~ Présentation du Vicomté 462216275 ~~~ Présentation du Vicomté 389068276

Héraldisme
Fief Fief seigneurial érigé en vicomté suite au mandat comtal de Dege
Description du Blason : De sable aux trois pals d'argent chargés chacun de six tourteaux de gueules.
Ancien nom :
Étymologie : L’origine du mot vient du temps des romains. À cette époque, il s’agissait d’un Poste de Garde (Belle Garde). Plus tard, pour éviter la confusion avec d’autres "Bellegarde", les postiers ont ajouté "en Marche" car Bellegarde se situe en pays marchois.
Devise :
Actuel Seigneur :
Ancien Seigneur :
Nom des habitants :

Seigneuries historiques :

Saint-Souve [Blason]



Seigneuries RR octroyées :

Généralités historiques

Bellegarde possède une très longue histoire dont les traces depuis l’Antiquité sont attestées par l'archéologie, la toponymie, la traditionorale, les parchemins. Elle est signalée pour avoir été la capitale d'une petite province, le Pays de Franc-Alleu dont la personnalité continue d'intriguer ; elle abrite aux XIIIe et XIVe siècles la plus importante prévôté royale du nord-ouest de l’Auvergne ; elle est l'un des trois pôles de la tapisserie du centre de la France. Le nom "Belleguardia" d'origine latino-germanique, signifiant "monter lagarde", renvoie à l'époque gallo-romaine, plus précisément à la périodedes grandes invasions illustrées par la présence dans le secteur des Wisigoths aux Ve et VIe siècles. Plus tardivement les documents mentionnèrent Bellegarde, en précisant parfois en “Francaleu" ou "en Auvergne" aux XVIe-XVIIe siècles.

Jusque vers les années 1260, marquées par l’achat de la vicomté d'Aubusson par Hugues XII de Lusignan les confins sud-est du comté de la Marche ne dépassaient pas les villages proches de Chénérailles. Or à ce moment et depuis un certain temps déjà, Bellegarde était dans la main du roi. L'année 1239, précisa le juriconsulte Chabrol, vit la création des quatre premières prévôtés royales du ressort de l'Auvergne :elles furent installées à Bellegarde, Langeac, Nonette et Palluet. La prévôté fut donc installée au cours de la partie du règne de Louis IX qui vit Blanche de Castille régenter à plusieurs reprises le royaume. Sur la colline dite “du château” surplombant Bellegarde et ses alentours, se trouve apposée une plaque toujours visible se référant elle aussi aux turbulences du XIIIe siècle. Elle mentionne qu'aurait été élevée "sur cet emplacement une bastide vers 1233 par Anne de Lusignan, reine d'Angleterre". L'inscription a été qualifiée de fautive par Me Maurice Dayras. Pas le moindre indice ne la justifie, les murailles de la cité n'englobaient pas le château, et on ne trouve pas de reine d'Angleterre ayant porté ce nom.

Après les décès de Louis IX et d'Alphonse de Poitiers la ville fut, par un édit de 1275 du Parlement de Paris, rattachée à cette province. Elle demeura par la suite en marge de la Marche, y compris après la décision de Louis XIII en 1635 de la lier au présidial de Guéret qui avait été nouvellement formé. Elle resta la capitale du Pays de Franc-Alleu (sous l'autorité directe du roi) ; elle continua d'être régie par la Coutume d'Auvergne, de dépendre de la sénéchaussée de Riom en matière nobiliaire et d'appartenir au gouvernement général militaire de la province d'Auvergne. Aux XIIIe et XIVe siècles, Bellegarde fut l'une des principales places juridico-administratives de l'Auvergne. Son importance, et celle de la prévôté royale dont elle était le siège, sont affirmées par une ordonnance de Philippe-le-Long de 1319, par l’état des feux du royaume de 1328 et par une assiette fiscale de décembre 1356. L'ordonnance de Philippe-le-Long, dite "charte aux Auvergnats" en raison de satisfactions qu'elle accordait au seigneur de la province, apprend que sous l'autorité du baillage d'Auvergne installé à Riom et détenteur du scel de la province, seules deux villes possédaient un contre-scel : l'un était à Brioude, actuellement sous-préfecture de la Haute-Loire, l'autre à Bellegarde.

La ville abritait également l'une des sept chancelleries de la Basse-Auvergne. Six sergents royaux (trois pour la prévôté et trois pour la chancellerie) y demeuraient, ayant qualité d'officiers, chargés de faire respecter les édits et prescriptions des différentes instances. De temps à autre la cité recevait de hauts notables pour des cours de justice et la vérification des comptes. La tenue d'assises s’y déroulait "avec beaucoup d'éclat et de magnificence... la principale noblesse de la province accueillait le sénéchal ou le bailli, et elle était traitée aux dépens du roi". La prévôté de Bellegarde était la plus vaste de toutes celles du nord-ouest de l'Auvergne. L'état des feux établi en 1328, le plus anciendu royaume, fait ressortir qu'elle s'étendait sur un territoire de 2080km2, soit près du cinquième de la superficie du baillage d'Auvergne. Elle englobait 65 paroisses. Les estimations démographiques lui attribuent pour la décennie considérée, avant une grande épidémie de peste, 17680 feux et quelque 61880 habitants — soit un peu plus de la moitié de la population actuelle du département de la Creuse.

La prévôté formait sur le terrain une longue bande homogène couvrant l'ouest de la Basse-Auvergne et le sud-ouest du Bourbonnais appartenant au roi de France, devant la Marche et le Limousin dépendant alors du roi d'Angleterre — duc d'Aquitaine. Cette sorte de corridor juridico-stratégique s'étirait du nord au sud sur plus de 72 km et avait une largeur de 25 à 27 km. Au nord il incluait la paroisse de Viersat, assez proche de Montluçon, et celle de Soumans, du côté de Boussac ; au sud, près d'Ussel (Corrèze), il englobait la paroisse de Mirambel ; à l'est du Cher il comprenait La Petite-Marche (Allier) et à l'est de la Rozeille la paroisse de Saint-Georges-Nigremont. Au centre, Bellegarde constituait une sorte de pivot majeur avancé vers l'ouest. La configuration de la prévôté correspondait donc en bonne partie à celle de la Combraille géographique qui n'est pas à confondre, on le sait, avec celle de la seigneurie de Combraille plus réduite et enserréede toutes parts. Remarquons au passage que l'exiguïté du territoire de cette seigneurie résultant d'un acte de partage de 1249, écarte la supposition émise par des auteurs que le Pays de Franc-Alleu en aurait été extrait au XVe siècle. Pour Bellegarde, la fin de la guerre de Cent ans avec la reconquête de la Guyenne, en 1453, entraîna une diminution sensible de l’importance de la prévôté.

La légende des cornes de chèvre : Plusieurs légendes circulent toujours selon lesquelles, hormis les troupes anglaises, d’autres bandes de vagabonds, bandits de grands chemins et autres coupe-jarrets dénommés “les Routiers” sillonnaient les routes de France, détroussant les voyageurs, harcelant les villageois, les maltraitant, n’hésitant pas à détruire lorsqu’une résistance leur était opposée. Nous avons retenu la légende dite “du Prince noir” qui est la plus connue. Cette légende remonte au XIVe siècle, alors que la guerre de Cent-Ans faisait rage. Après la bataille de Poitiers, le fils d’Édouard III, plus connu sous le nom de “Prince noir” dirigeait ses troupes sur l’Auvergne à travers le Limousin et la Marche, pillant et saccageant sur son passage, villes et villages. Aubusson et Felletin ayant subi ces ravages, les habitants de Bellegarde s’attendaient au pire. Le seigneur du lieu eut alors l’idée de convoquer tous les notables, leur proposant de déclarer la cité “ville ouverte”. Après de longues discussions, la décision fut adoptée. A l’arrivée des troupes anglaises, tous les hommes valides se présentèrent à l’entrée de la ville, munis des manches de leurs outils usuels, ces derniers surmontés en guise d’ornement, de cornes de chèvre.

Il faut ici préciser qu’à cette époque, les chèvres étaient abondantes dans cette région couverte de genêts et de brandes et à peu près l’unique viande consommée, salée ou bouillie. La légende raconte ensuite que, surprise par cette curieuse réception, la troupe du Prince noir ne se livra à aucun pillage ou autre forfaiture et, pour montrer leur mansuétude à l’égard des Bellegardiers, les soldats firent paver une rue avec les cornes ornant les armes des assiégés. C’est l’actuelle ruelle des Cornes de chèvre. (Cette légende est à l’origine de la création, en 1962, de la Confrérie des mangeurs de chèvres.)

Vestiges préhistoriques et antiques

Architecture civile

Les origines de Bellegarde remontent au Ve siècle et sa situation géographique avec sa colline à 640 m d’altitude lui a valu très tôt la construction d’une tour en bois servant de tour de guet, puis d’un château à motte qui souffrirent des invasions sarrazines et normandes durant le Haut Moyen Âge, remplacés ensuite, au XVe siècle, par un château royal.

La tour de l'horloge : Bellegarde était autrefois entourée par des fortifications dont la Tour de l’Horloge est le plus important vestige. Cette tour défendait l’un des accès principaux de la ville — la porte occidentale — particulièrement sollicitée par les va-et-vient des gens et par les menaces extérieures. Elle commandait aussi l’axe traversant l’agglomération d’est en ouest, large tronçon de la route Auzances-Aubusson. Ses origines nous renvoient au Moyen Âge et sont liées à l’une des périodes cruciales de l’histoire de la cité comme de la région. Au début du XIIIe siècle, se produisit en effet la conquête ordonnée par Philippe-Auguste, du territoire situé entre le Cher et la Tardes. À la suite, Bellegarde fut intégrée au domaine royal. La construction des premières murailles se rattache à ces événements. Elles formaient une enceinte autour d’un espace rectangulaire organisé selon le plan des bastides dont le sud-ouest de la France offre plusieurs exemples.

La ville devint un poste avancé du royaume face aux possessions des rois d’Angleterre et ducs d’Aquitaine ayant pour alliés les comtes de la Marche. En 1239, sous le règne de Louis IX (saint Louis), y fut installé le siège de l’une des quatre premières et plus grandes prévôtés royales de l’Auvergne. Bellegarde était en outre une ville franche, aux privilèges allodiaux : ses habitants étaient libres de leur personne et de leurs biens ; ils ne payaient pas de redevances ni d’impôts seigneuriaux. Le bâti primitif de la tour date de cette époque. À sa base, l’appareil en pierres taillées de granit rappelle celui de la tour de Sermur. On distingue encore la feuillure sur laquelle battait la porte. À ses pieds et le long des murailles, courait un fossé dont le souvenir est conservé par une petite rue contiguë dénommée au XIXe siècle “Rue des fossés méridionaux”. Plus à l’ouest, en contrebas, les abords de la ville étaient sécurisés par un profond dénivelé de terrain occupé par une zone d’eau, un étang, dont le franchissement par un étroit passage pouvait être facilement contrôlé.

Au cours des siècles, l’édifice connut des modifications, évidentes aux parties supérieures. L’apparition de “l’artillerie à feu” lors des débuts de la guerre de Cent Ans contraignit à substituer aux angles droits des formes arrondies. Des embrasures par lesquelles les gardes surveillaient l’horizon ont subsisté, ainsi que deux archères dont l’une en forme de croix, et une cannonière. De ces ouvertures on pouvait battre par le feu la contrescarpe du fossé et le glacis, et tenir des assaillants à distance. Au cours de la guerre de Cent Ans, aux XIVe et XVe siècles, toutes les campagnes et les villes de la région eurent à souffrir des combats armés, des incursions de bandes et des dévastations. Bellegarde fut attaquée par une troupe du Prince noir, le fils aîné du roi d’Angleterre. La tour joua son rôle dans la résistance opposée par les Bellegardières et les Bellegardiers et par leur milice.



Architecture sacrée

L'église : L’église actuelle, chapelle à l’origine, fut restaurée à maintes reprises. Ses origines restent imprécises mais les assises sont au moins contemporaines de la bastide fondée au XIIIe siècle. Des détails architecturaux comme les colonnettes de l’archivolte et des pieds droits, ainsi que les crochets des chapiteaux sont apparemment de cette époque. Elle subit des travaux de restauration importants de 1624 à 1635.



Sources :
http://www.cc-auzances-bellegarde.fr/?page_id=124
http://amis-de-bellegarde-en-marche.asso-web.com/41+a-propos-des-ecrits-
sur-bellegarde.html
http://amis-de-bellegarde-en-marche.asso-web.com/46+un-tour-de-bellegarde.html
http://www.educreuse23.ac-limoges.fr/aub/bellegarde/village/horloge.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bellegarde-en-Marche
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